Chapitre 2 : procréation, plaisir, sexualité
Comment peut-on maîtriser la procréation ? Comment résoudre les problèmes d’infertilité ? Comment se protéger des IST ? Quels sont les phénomènes cérébraux impliqués dans le plaisir sexuel ?
I – Contraception, procréation médicalement assistée et IST
Travaux de recherche par groupe : livret à inclure dans le cours
Le fonctionnement de l’appareil reproducteur repose sur un dispositif neuroendocrinien faisant intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les organes sexuels. La connaissance de plus en plus précise des hormones naturelles endogènes contrôlant les fonctions de reproduction humaine a permis progressivement la mise au point de molécules de synthèse exogènes qui leurrent ce système et permettent une maîtrise de la procréation, avec de moins en moins d’effets secondaires.
Chez la femme et chez l’homme, ces molécules de synthèse sont utilisées dans la contraception régulière (« la pilule »), la contraception d’urgence féminine, les hormones contragestives dans le cadre de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse, ainsi que la contraception hormonale masculine.
D’autres modes de contraception existent chez l’homme et la femme ; certains permettent de se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) et d’éviter leur propagation. Selon les problèmes de stérilité ou d’infertilité, différentes techniques médicales peuvent être utilisées pour aider à la procréation : assistance médicale à la procréation (AMP), hormones pour permettre ou faciliter la fécondation et/ou la gestation.
II – Les bases biologiques du plaisir sexuel
A/ Expérience de Olds et Milner
En savoir plus sur ces expériences
B/ Le circuit de la récompense
Bilan : des expériences menées chez les rats montrent qu’une satisfaction procurée par certains comportements induit une grande motivation à la réaliser de nouveau. La stimulation expérimentale de zones précises du cerveau induit le renforcement de ce comportement. Ces régions cérébrales appartiennent au système de récompense.
Chez l’espèce humaine, les stimulations d’ordre sexuel activent les régions cérébrales du système de récompense. Le comportement sexuel est donc en partie lié au désir de retrouver des sensations agréables en activant les systèmes de récompense. La dopamine est un neurotransmetteur qui stimule les neurones du circuit de la récompense. La sexualité humaine met aussi en jeu une composante psycho-affective (émotions, sensations, sentiments).
A suivre
Merci Clément ! Bonnes révisions !
j’apprécie l’effort