L’activité interne du globe : les séismes
L’activité interne du globe : le volcanisme
L’activité interne du globe : la tectonique des plaques
L’activité interne du globe : les risques géologiques
Reproduction sexuée et maintien des espèces dans les milieux
La transmission de la vie chez l’Homme
Relations au sein de l’organisme : la communication nerveuse
Relations au sein de l’organisme : la communication hormonale
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L’activité interne du globe : les séismes
Les séismes correspondent à des vibrations brutales du sol qui se propagent. Les séismes résultent d’une rupture des roches en profondeur provoquent des déformations à la surface de la Terre.
Des contraintes s’exerçant en permanence sur les roches conduisent à une accumulation d’énergie qui finit par provoquer leur rupture. Le foyer du séisme est le lieu où se produit la rupture. A partir du foyer, la déformation se propage sous forme d’ondes sismiques.
Les séismes sont particulièrement fréquents dans certaines zones de la surface terrestre. Ils se produisent surtout dans les chaînes de montagnes, près des fosses océaniques et aussi le long de l’axe des dorsales.
L’activité interne du globe : le volcanisme
Le volcanisme est l’arrivée en surface de magma et se manifeste par deux grands types d’éruptions.
Les manifestations volcaniques sont des émissions de lave et de gaz. Les matériaux émis constituent l’édifice volcanique.
L’arrivée en surface de certains magmas donne naissance à des coulées de lave, l’arrivée d’autres magmas est caractérisée par des explosions projetant des matériaux. Les magmas sont contenus dans des réservoirs magmatiques localisés, à plusieurs kilomètres de profondeur.
Les volcans actifs ne sont pas répartis au hasard à la surface du globe. Les volcans actifs sont alignés en majorité en bordure de continent, dans des arcs insulaires, le long de grandes cassures er des dorsales océaniques. Quelques volcans actifs sont isolés.
L’activité interne du globe : la tectonique des plaques
La partie externe de la Terre est formée de plaques lithosphériques rigides reposant sur l’asthénosphère qui l’est moins. La répartition des séismes et des manifestations volcaniques permet de délimiter une douzaine
de plaques. Les plaques sont mobiles les unes par rapport aux autres et leurs mouvements transforment la
surface du globe.
À raison de quelques centimètres par an, les plaques s’écartent et se forment dans l’axe des dorsales. Elles rapprochent et s’enfouissent au niveau des fosses océaniques. La collision des continents engendre des déformations et aboutit à la formation de chaînes de montagnes.
L’activité interne du globe : les risques géologiques
Les aléas sismiques et volcaniques dus à l’activité de la planète engendrent des risques pour l’Homme. Les principales zones à risque sismique et/ou volcanique sont bien identifiées. L’Homme réagit face aux risques en réalisant :
– une prévision des éruptions volcaniques efficace fondée sur la surveillance et la connaissance du fonctionnement de chaque volcan et par l’information et l’éducation des populations ;
– une prévention sismique basée sur l’information et l’éducation des populations (zones à risques à éviter, constructions parasismiques, conduites à tenir avant, pendant et après les séismes).
La prévision à court terme des séismes est impossible actuellement. Des plans d’aménagement du territoire tenant compte de ces risques sont mis en place ainsi que des plans de secours et des plans d’évacuation des populations.
Reproduction sexuée et maintien des espèces dans le milieu
La reproduction sexuée animale comme végétale comporte l’union d’une cellule reproductrice mâle et d’une cellule reproductrice femelle.
Le résultat de la fécondation est une cellule-œuf à l’origine d’un nouvel individu. L’union des cellules reproductrices mâle et femelle a lieu dans le milieu ou dans l’organisme.
La reproduction sexuée permet aux espèces de se maintenir dans un milieu. Les conditions du milieu influent sur la reproduction sexuée et donc sur le devenir d’une espèce. L’Homme peut aussi influer sur la reproduction sexuée et ainsi porter atteinte, préserver ou recréer une biodiversité.
La transmission de la vie chez l’homme
L’être humain devient apte à se reproduire à la puberté. Durant la puberté, les caractères sexuels secondaires apparaissent, les organes reproducteurs du garçon et de la fille deviennent fonctionnels.
A partir de la puberté, le fonctionnement des organes reproducteurs est continu chez l’homme, cyclique chez la femme jusqu’à la ménopause. Les testicules produisent des spermatozoïdes de façon continue.
A chaque cycle, un des ovaires libère un ovule. A chaque cycle, la couche superficielle de la paroi de l’utérus s’épaissit puis est éliminée : c’est l’origine des règles.
L’embryon humain résulte de la fécondation, puis de divisions de la cellule oeuf qui se produisent dans les heures suivant un rapport sexuel. Lors du rapport sexuel, des spermatozoïdes sont déposés au niveau du vagin. La fécondation a lieu dans l’une des trompes.
L’embryon s’implante puis se développe dans l’utérus. Si un embryon s’implante, la couche superficielle de la paroi utérine n’est pas éliminée : les règles ne se produisent pas, c’est un des premiers signes de la grossesse.
Des échanges entre l’organisme maternel et le foetus permettant d’assurer ses besoins sont réalisés au niveau du placenta.
Lors de l’accouchement des contractions utérines permettent la naissance de l’enfant.
Dans le cadre de la maîtrise de la reproduction, des méthodes contraceptives permettent de choisir le moment d’avoir ou non un enfant. La contraception désigne des méthodes utilisées pour éviter, de façon réversible et temporaire, une grossesse. La contraception peut être chimique ou mécanique.
Les relations au sein de l’organisme
La communication nerveuse
La commande du mouvement est assurée par le système nerveux qui met en relation les organes sensoriels et les muscles. Un mouvement peut répondre à une stimulation extérieure, reçue par un organe sensoriel : le
récepteur.
Le message nerveux sensitif correspondant est transmis aux centres nerveux (cerveau et
moelle épinière) par un nerf sensitif.
Les messages nerveux moteurs sont élaborés et transmis par les centres nerveux et les nerfs moteurs jusqu’aux muscles : les effecteurs du mouvement.
Le cerveau est un centre nerveux qui analyse les messages nerveux sensitifs (perception) et élabore en réponse des messages nerveux moteurs.
La perception de l’environnement et la commande du mouvement supposent des communications au sein d’un réseau de cellules nerveuses appelées neurones.
Le fonctionnement du système nerveux peut être perturbé dans certaines situations et par la consommation de certaines substances. Les récepteurs sensoriels peuvent être gravement altérés par des agressions de
l’environnement.
Les relations entre organes récepteurs et effecteurs peuvent être perturbées notamment :
– par la fatigue ;
– par la consommation ou l’abus de certaines substances.
La communication hormonale
La puberté est due à une augmentation progressive des concentrations sanguines de certaines hormones fabriquées par le cerveau ; elles déclenchent le développement des testicules et des ovaires.
Testicules et ovaires libèrent des hormones qui déclenchent l’apparition des caractères sexuels secondaires.
Les hormones ovariennes (oestrogènes et progestérone) déterminent l’état de la couche superficielle de l’utérus. La diminution des concentrations sanguines de ces hormones déclenche les règles.
Les transformations observées à la puberté sont déclenchées par des hormones qui assurent une relation entre les organes. Une hormone est une substance, fabriquée par un organe, libérée dans le sang et qui agit sur le fonctionnement d’un organe-cible.
Super ! Il y a bien toutes les différentes séquences !