Un laboratoire grenoblois soutenu par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et le CHU de Grenoble a obtenu cet été l’accord de l’Agence nationale de sécurité du médicament pour tester en 2013 des micro-puces implantées dans le cerveau humain. Objectif: traiter la maladie de Parkinson, la tétraplégie ou la dépression.
Faire marcher un tétraplégique, changer l’humeur d’un dépressif ou encore éliminer les tremblements d’un malade de Parkinson grâce à un boîtier implanté dans le cerveau sont quelques-uns des projets développés en toute discrétion par un laboratoire grenoblois.Répartis le long d’un couloir, six chambres encore vides et un bloc opératoire occupent le rez-de-chaussée du laboratoire flambant neuf, à l’allure austère et à l’accès ultra-sécurisé sur la presqu’île scientifique de Grenoble.
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Début 2013, dans la clinique où se côtoient une soixantaine d’ingénieurs, médecins et biologistes spécialisés dans les nanotechnologies, les patients volontaires se prêteront à « l’un des projets les plus prometteurs » du laboratoire, intitulé Interface cerveau-machine, annonce son directeur François Berger. Plus d’informations.