L’étude du génome du chien montre que cet animal a acquis, depuis l’invention de l’agriculture, la capacité de digérer l’amidon. Une étude d’Erik Axelsson, de l’Université d’Uppsala, et de ses collègues suédois et américains : ils ont mis en évidence chez le chien un groupe de gènes responsables de la capacité à digérer l’amidon – des gènes absents chez le loup, dont le chien est une forme domestiquée. Cette adaptation résulterait du processus de domestication entamé il y a plus de 30 000 ans.
Étudier les conséquences génétiques de la domestication du loup n’a rien de facile, car le loup et le chien partagent 99,8 pour centf de leur patrimoine génétique. Pour détecter des traces de la sélection opérée par l’homme, les chercheurs ont recherché les gènes hétérozygotes (possédant deux allèles différents) chez le chien et homozygotes (possédant deux allèles identiques) chez le loup, ainsi que, de façon plus générale, toutes les régions du génome clairement différentes chez les deux espèces. Ils ont ensuite cherché à associer les régions jouant des rôles physiologiques complémentaires. Lire la suite.