Le méthane est en effet un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2. Il fait partie du « panier » des gaz que les États signataires du protocole onusien de lutte contre le réchauffement climatique se sont engagés à réduire. Ces tonnes non émises peuvent donc être échangées sur le marché européen du carbone.
Par leurs émanations, les bovins représentent 5 % des 500 millions de tonnes de CO2 émises par la France, soit 26 millions de tonnes d’équivalent CO2 (un peu plus d’un million de tonnes de méthane). On pourrait penser qu’on ne peut rien n’y faire…
Des travaux de l’Inra démontrent que le lin permet de réduire de 20 % les rejets de méthane des bovins comme des porcs ou des ovins : « le méthane est produit par la dégradation des glucides, explique Michel Doreau, chercheur à l’Inra Clermont-Ferrand. Le lin a cette particularité d’en comporter peu et de contenir en revanche beaucoup de glucides. C’est cette substitution qui provoque la baisse d’émissions ». Plus d’informations.