C’est parti ! Le grand collisionneur de hadrons – le LHC – sera mis en route cet été. Son objectif : découvrir les composants ultimes de l’Univers et les lois qui les gouvernent. Plongée dans les entrailles de la machine, à laquelle ont participé de nombreuses équipes du CNRS…
Dans les locaux de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern), près de Genève, c’est l’ébullition. Dans quelques semaines, la machine la plus colossale que l’être humain ait jamais réalisée – le grand collisionneur de hadrons1, ou LHC, – va démarrer. L’effervescence est à la hauteur de l’enjeu : voilà près de quinze ans que des milliers de chercheurs et d’ingénieurs du monde entier, dont ceux de onze laboratoires de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS, travaillent à la réalisation de ce mastodonte, un anneau de 27 kilomètres de circonférence installé à 100 mètres sous terre sous la frontière franco-suisse. Le LHC, la machine qui valait trois milliards d’euros, est aujourd’hui le plus grand accélérateur de particules du monde.
Extraits du site du CNRS