Coordonnée par l’unité mixte de recherche (UMR 744) Inserm-Institut Pasteur de Lille-université, l’étude a été réalisée dans le cadre du consortium international I-GAP (international genomics of Alzheimer project).La méta-analyse (analyse d’analyses) implique les chercheurs des quatre plus grands consortiums de recherche internationaux sur la génétique de la maladie d’Alzheimer. Ces experts ont scruté les données de quatre études d’analyse de génome portant sur un total de 17.008 personnes atteintes de cette maladie neurodégénérative et de 37.154 témoins en bonne santé.
Une étude de validation sur d’autres données provenant de 8.572 patients et 11.312 témoins de 11 pays différents a ensuite été effectuée.
Les résultats ont permis d’établir un lien significatif entre la maladie d’Alzheimer tardive et 19 régions du génome, dont 11 nouvellement identifiées dans cette étude. En excluant le gène de l’apolipoprotéine E (ApoE), qui est associé à presque 20% du risque de maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont estimé que la part du risque attribuable est de 1% à 8% pour chaque région identifiée. Plus d’informations.