Commencée le 20 mars dernier, l’éruption du volcan au nom imprononçable, situé au sud de l’Islande a tout de la saga. Alors qu’il était resté inactif pendant plus de 180 ans, l’Eyjafjöll, qui culmine à 1 666 m d’altitude, déverse dans un premier temps des coulées de lave excentrées. Puis, à partir de la mi-avril, l’éruption se déplace sous l’épais glacier qui le surplombe. (…)
L’Institut météorologique islandais explique que l’augmentation de la production de cendres est due à l’entrée de nouveaux magmas dans le réservoir du volcan, créant ainsi des changements de pression. L’intensité redevient alors comparable à ce qu’elle était mi-avril. Résultat : le panache grimpe jusqu’à 8-10 km d’altitude, faisant craindre ce vendredi, en début de matinée, un blocage possible des vols transatlantiques (voir encadré ci-dessous). Mais dans l’après-midi, on apprenait que l’activité s’était à nouveau stabilisée, avec un panache retombant à environ 6 km de haut…