A l’origine, la Terre primitive ne contenait pas d’eau et plusieurs hypothèses suggèrent que l’eau a été apportée par des météorites et dans une moindre mesure (10%) par les comètes. Une étude parue dans Nature pourrait toutefois amener à reconsidérer ces proportions.
Des astronomes du Max-Planck-Institut (Allemagne) et de l’ESA ont en effet découvert que la comète Hartley 2, qui a été survolée par une sonde l’année dernière, avait une composition chimique semblable à la composition des océans terrestres. Plus exactement le rapport isotopique du deutérium est quasi le même dans l’eau de la comète et dans les océans : un atome de deutérium pour 6 200 atomes d’hydrogène pour la comète contre 6 400 dans l’océan.