L’inquiétude grandit face au virus Zika, bénin en apparence mais pouvant provoquer une grave malformation congénitale. L’Amérique latine où le Brésil est le plays le plus touché se mobilise ; Barack Obama appelle à des actions urgentes ; les premiers cas sont signalés en Europe.
L’épidémie « se propage de manière explosive », « le niveau d’alerte est extrêmement élevé », a déclaré, jeudi 28 janvier, la directrice mondiale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’organisation, qui s’attend à trois ou quatre millions de cas sur le seul continent américain, est particulièrement inquiète du fait de « la possibilité d’une propagation au niveau international » et a décidé de convoquer un comité d’urgence le 1er février.
L’OMS craint par ailleurs une « association probable de l’infection avec des malformations congénitales et des syndromes neurologiques », mais aussi « le manque d’immunité parmi la population vivant dans les régions nouvellement infectées » et « l’absence de vaccins, de traitements spécifiques et de tests de diagnostic rapides ». « En outre, a souligné Mme Chan, la situation découlant d’El Nino (phénomène climatique particulièrement puissant depuis 2015) devrait cette année accroître le nombre de moustiques ». La suite.