Introduire des éléphants et des rhinocéros pourrait-il sauver l’Australie des incendies et des espèces nuisibles qui envahissent le continent ? C’est en tout cas ce que suggère David Bowman, biologiste à l’université de Tasmanie. Un scénario de plus, dans une histoire australienne déjà longue en importation volontaire d’espèces animales qui ont souvent tourné à la catastrophe.
(…) Isolée par l’océan, la Tasmanie a pu se préserver d’une des plaies dont souffre le reste de l’Australie : l’invasion d’espèces étrangères, importées volontairement ou non, qui ont perturbé définitivement les écosystèmes uniques de ce continent (83 % des mammifères, 89 % des reptiles, 90 % des poissons et des insectes et 93 % des amphibiens qui habitent l’Australie sont endémiques à ce territoire).