Une équipe franco-germano-turque a déposé au fond de la mer de Marmara, au large d’Istanbul, un réseau de balises pour mesurer les mouvements de part et d’autre d’un segment de la faille sismique nord-anatolienne. Surprise : il n’y en a pas. Ce n’est pas une bonne nouvelle car, si cette immobilité est confirmée, cela signifierait que la faille est bloquée. L’accumulation progressive d’énergie pourrait alors provoquer un séisme de grande magnitude. Lire la suite.
Cours de SVT sur les séismes en ligne
Zones et années de rupture de la faille nord-anatolienne. Le segment sous-marin au sud d’Istanbul n’aurait pas généré de séismes majeurs depuis le 18e siècle. Le rectangle noir situe la zone d’étude. © J-Y Royer, CNRS-UBO, LDO