C’est une course contre la montre qui est engagée. Laboratoires de recherche et start-up ou entreprises pharmaceutiques sont à la recherche de la découverte qui permettra d’éradiquer ou au moins de considérablement réduire les méfaits des moustiques vecteurs de la malaria (ou paludisme), de la dengue, de la fièvre jaune ou encore du chikungunya.
L’une des toutes dernières expériences a eu lieu en Malaisie. Quelque 6000 moustiques mâles génétiquement modifiés, de l’espèce Aedes aegypti (vecteur de la dengue et du chikungunya), développés par la société Oxitec (Oxford Insect Technologies) viennent d’être lâchés dans une forêt inhabitée près de Bentong.
«Un gène du moustique est modifié de telle façon que sa progéniture meurt rapidement», explique Paul Reiter, entomologiste à l’Institut Pasteur, qui suit de très près l’expérience. Encore en phase expérimentale, «le lâcher avait pour objectif de mesurer la dispersion de ces moustiques et leur longévité», précise Seshradi Vasan, l’un des deux responsables de cette recherche qui a commencé il y a quatre ans sous la houlette de l’Institut de recherche médicale malais. Plus d’infos.
C’est super les SVT et en plus avec le site c’est encore mieux avec le site.