Grâce à un suivi systématique par satellite des températures au sol, il sera possible de mieux planifier les constructions urbaines pour limiter l’effet d’îlot de chaleur. Cet article de Sean Bailly en ligne sur le site de Pour La Science explique les enjeux du suivi satellitaire au niveau européen.
« Pour suivre cet effet, l’ESA prépare la mission LSTM (Land Surface Temperature Monitoring), qui sera menée par le satellite du programme Copernicus Sentinel-8 (qui devrait être opérationnel en 2029) et qui procédera à une mesure systématique des températures au sol, grâce à une caméra infrarouge. Afin de développer les outils d’analyse adaptés à cette nouvelle mission, les chercheurs ont utilisé les données de l’instrument de la Nasa Ecostress, installé à bord de la Station spatiale internationale, pour simuler les données de LSTM. »