Des biochimistes australiens, tchèques et américains viennent de répondre à cette question, centrale dans le traitement du diabète. Par cristallographie, John Menting, de l’Institut de recherche médicale Walter et Eliza Hall, à Victoria en Australie, Jonathan Whittaker, de l’Université Case Western Reserve à Cleveland, dans l’Ohio, et leurs collègues ont décrit la structure du complexe formé par l’insuline et une partie du récepteur. Ils ont ainsi confirmé que l’interaction modifie la conformation des deux molécules.
L’insuline joue un rôle fondamental dans la régulation du métabolisme en participant à l’utilisation et au stockage des nutriments dans le foie, le tissu adipeux et les muscles. Lorsque l’hormone se lie à son récepteur, elle déclenche une cascade de signalisation qui conduit à l’entrée du glucose ingéré dans les cellules et à sa transformation en énergie. Le diabète est dû à un défaut de sécrétion ou d’action de l’insuline, ce qui entraîne une hyperglycémie aux conséquences graves (perte de la vision, atteinte des nerfs, insuffisance rénale, hypertension artérielle, infarctus…). Plus d’informations.