Deux études indépendantes ont montré que si l’on arrête de fumer avant 40 ans environ, les risques de maladies et de décès liés au tabac redeviennent proches de ceux des non-fumeurs, c’est-à-dire quasi nuls.
Aujourd’hui, aucun fumeur ne peut ignorer les conséquences néfastes du tabac sur sa santé et sur son espérance de vie, « le tabac tuant la moitié de ses consommateurs », selon la formule consacrée. Mais rares sont ceux qui arrêtent (ou même essaient d’arrêter), alors que la dépendance « physique » au tabac n’est pas très importante (en quelques heures, toute la nicotine est éliminée de l’organisme et l’envie physique de fumer disparaitrait en moins de trois semaines). L’obstacle majeur est la dépendance « psychologique » : le manque de volonté, les habitudes, l’association sociale du tabac à des festivités ou des moments de loisir, son soi-disant effet anti-stress, etc.
Pourtant, deux études épidémiologiques à grande échelle apportent de nouvelles données encourageantes : les fumeurs vivent environ 10 ans de moins que les non-fumeurs, mais si ils cessent leur consommation avant l’âge de 40 ans, les effets du tabagisme sur leur santé seront faibles, voire presque nuls. Plus d’informations sur les études.