Les résultats du suivi GPS publié dans la revue Polar Biology prouvent bien que l’animal qui a été suivi pendant deux mois a passé très exactement 232 heures en mer. Durant cette période, l’ours a parcouru 687 km dans des eaux entre deux et six degrés Celsius.
Pour les chercheurs qui étudiaient les populations d’ours au nord de l’Alaska, cet exploit est la conséquence du réchauffement climatique. Avec la raréfaction de la banquise, les ours doivent nager plus longtemps en été lorsqu’ils sont en période de chasse pour trouver un endroit solide ou mettre la patte.
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