Tout comme la Lune, Mercure possède des cratères polaires perpétuellement dans l’ombre où de la glace pourrait se trouver piégée. Voilà 20 ans, des observations conduites notamment avec le radiotélescope d’Arecibo laissaient penser que c’était bien le cas. La démonstration vient d’être apportée par les mesures de la sonde Messenger (…)
La sonde Messenger en train de dresser une carte en fausses couleurs de la surface de Mercure. Elle a effectué un survol complet de la planète. © Nasa, Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory, Carnegie Institution of Washington
Bien que la température en plein Soleil à l’équateur sur Mercure (700 kelvins) soit suffisante pour faire fondre l’étain et le zinc, elle devrait chuter considérablement dans l’ombre des cratères. Or, du fait de la faible inclinaison de son axe de rotation par rapport à son orbite, les pôles de Mercure devaient posséder des cratères dont les fonds sont plongés dans l’ombre depuis peut-être des milliards d’années.
Les calculs indiquaient depuis longtemps que de la glace d’eau provenant des impacts des comètes et des micrométéorites sur la surface de Mercure pouvait se trouver piégée dans ces cratères et y rester stable, sans se sublimer, malgré l’absence d’atmosphère. Plus d’informations.
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