Les Américains sont confrontés à une des plus importantes épidémies causées par le virus du Nil. Débarqué sur le continent en 1999, ce virus progresse sans cesse, sur un mode sporadique et difficilement prévisible. Ce qui ne facilite guère la mise au point d’un vaccin.
Depuis treize ans, aux États-Unis, les chaudes journées du mois d’août et du début d’automne sont perturbées par un envahisseur… qui ne pèse que 2 mg. Son nom ? Culex, un genre de moustique commun. À Dallas, Baton Rouge et New York, il véhicule le virus du Nil occidental, qui engendre chez l’homme des encéphalites parfois létales. Cette année, tous les États américains ont tiré la sonnette d’alarme : 5054 cas étaient signalés le 6 novembre dernier, dont 228 mortels. Soit une des pires saisons depuis que le virus est apparu sur le continent. Et les recherches piétinent : aucun vaccin n’a jusqu’à présent été mis au point. Plus d’informations.