Nouveau sur la Toile : le Blog Green e-motion, extraits :
à la question : c’est quoi la mobilité durable?, on pourrait classiquement répondre : une mobilité qui répond aux besoins du présent sans compromettre celle des générations futures.
Dès lors, il convient de distinguer deux types de mobilité : la mobilité des personnes et celle des marchandises (= biens de consommation).
Vous l’aurez peut-être remarqué, ce blog s’attache surtout à présenter des solutions en mobilité durable pour les personnes, partant du principe que s’agissant des marchandises, une grande part du chemin à parcourir passe d’abord par une relocalisation massive des biens de consommations courants. Malheureusement, dans une économie mondialisée comme la notre, relocaliser massivement les biens de consommation reste synonyme pour certains décideurs de « retour en arrière » incompatible avec les impératifs économiques de notre époque. D’autres diront au contraire, et c’est tant mieux, qu’il y a urgence à placer les impératifs environnementaux et sociaux au dessus des impératifs économiques avant qu’ils ne nous mènent tout droit dans le mur, comme ils ont déjà commencé à le faire…
Partant de ce constat, les premiers biens de consommation qui gagneraient à être relocalisés en masse sont à n’en pas douter les biens alimentaires. Pour plusieurs raisons : d’abord pour des raisons évidentes de bon sens. Les tomates ont-elles besoin de venir du Maroc pour être meilleures? Y a t-il un sens à importer en masse des tourteaux de soja d’Amérique latine pour engraisser des porcs (industriels) en Bretagne? Est-il normal qu’un yaourt aux fruits parcoure jusqu’à 10 000 km avant de rejoindre votre réfrigérateur? Les exemples sont très nombreux et la taille limite autorisée pour ce blog ne suffirait pas hélas à les lister tous.
La seconde raison, c’est qu’en relocalisant massivement la production de biens alimentaires, on pose indirectement une question trop souvent ignorée par nos décideurs : jusqu’où faut-il continuer à faire grossir les grandes villes qui, dans le cas de Paris par exemple, n’ont que quelques jours d’autonomie alimentaire devant elles en cas de pénurie de pétrole? Lire la suite.