Les centaines de chercheurs du consortium modENCODE dévoilent une quantité pharaonique de données sur l’analyse du génome de deux espèces, le nématode (un ver, C. elegans) et la drosophile (une mouche, D. melanogaster). (…)
L’intégralité du matériel génétique de ces deux modèles animaux, très utilisés dans cette discipline, a été séquencée respectivement en 1998 et en 2004. Mais on avait encore beaucoup de mal à déchiffrer ce code pour en déduire le fonctionnement des organismes qui l’abrite. En d’autres termes, les scientifiques avaient sous les yeux l’intégralité du plan d’une machine très complexe, mais celui-ci était écrit dans une langue inconnue !
L’utilisation de techniques de pointe a permis à ce groupement international d’identifier un très grand nombre des mécanismes mis en jeu et d’annoter avec précision le génome des deux espèces. Les généticiens du monde entier disposent ainsi d’une première, et rudimentaire, «pierre de Rosette» du génome.Plus d’infos.
site du projet http://www.modencode.org/
j’aime beaucoup cette site