Fabriqué avec des cellules humaines et des matières transparentes à base de caoutchouc, ce dispositif innovant permet de voir ce qui se passe lorsque de l’air transportant des nanoparticules, par exemple, entre dans les poumons. C’est un nouvel outil pour la toxicologie comme pour la recherche pharmaceutique.
Lorsque l’air que nous respirons entre dans nos poumons les alvéoles se remplissent. Là, une fine membrane assure les échanges entre l’air et le sang. Donald Ingber et ses collègues de l’Université d’Harvard (Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering) ont reproduit cette membrane faite de cellules alvéolaires, d’une matrice et de capillaires sanguins. Ces éléments ont été cultivés sur le dispositif, qui reproduit aussi le mouvement mécanique de la respiration. Le tout sur une puce de 1 à 2 centimètres de long pour un millimètre d’épaisseur.