Une équipe de chercheurs chinois et américains publie cette semaine un article dans la revue PloS One qui confirme qu’il ne suffit pas de planter des arbres pour voir naître un puits de carbone efficace: en moyenne, la forêt naturelle est 28% plus performante que les forêts plantées pour absorber le gaz carbonique.(…)
Il subsiste dans tous les cas un écart important dans la capacité de stockage du carbone entre forêts naturelles et plantées, et ce quelque soit l’âge de la forêt, sa situation géographique, le type d’arbres, l’origine des arbres plantés (locale ou exotique), l’historique d’occupation du territoire deboisé (nouvelle forêt ou remplacement d’une forêt existante) et le mode de préparation du sol (brûlis ou non).