Une partie de la raison pour laquelle les Tibétains peuvent survivre à de très hautes altitudes semble liée au fait qu’ils soient porteurs de deux gènes qui les aident à garder à un faible niveau leur taux d’hémoglobine sanguine. Les plateaux tibétains sont l’un des milieux les plus extrêmes habités par l’homme.
Lorsque les habitants des plaines visitent cette région, ils peuvent ressentir le mal de l’altitude dû au manque d’oxygène qui peut aboutir à une crise cardiaque ou à une inflammation du cerveau mortelles. Une meilleure compréhension de la réponse de l’organisme à l’hypoxie pourrait avoir des implications importantes dans le traitement du mal de l’altitude et d’autres troubles liés à l’hypoxie.