Dans la cave, sur le balcon ou carrément dans la cuisine, le lombricompostage sort de la confidentialité pour s’afficher au grand jour chez les particuliers parisiens sans jardin, soucieux de faire leur propre compost et d’alléger du même coup leurs ordures ménagères.
Cette méthode de compostage consiste à produire du terreau très fertile à l’aide de milliers de vers de fumier, qui décomposent les déchets organiques via un système de bacs empilés. La décomposition est ainsi accélérée, réduite à deux à trois mois, au lieu d’un an avec un bac à compost classique.
« Contrairement aux idées reçues, le lombricompostage n’a rien de +nauséabond+ ou de +dangereux+ dans un appartement », déclare Pascal Bildstein, propriétaire d’une « poubelle vivante » dans le Ier arrondissement.