Les plantes qui poussent à la surface de la terre captent le rayonnement solaire, absorbent le gaz carbonique de l’atmosphère et puisent dans le sol l’eau et les éléments minéraux pour créer de la matière organique et assurer ainsi leur développement.
Parallèlement, les organes des plantes, comme les graines, les racines, les tiges ou encore les feuilles, peuvent à leur tour devenir des sources d’énergie. Pour cela, l’une des solutions consiste à transformer les plantes cultivées en biocarburants.
Il existe deux grands types de biocarburants de première génération : le diester pour les moteurs diesel, et le bioéthanol pour les moteurs à essence.
Le diester est issu d’huiles végétales de colza, de tournesol ou de soja. Il est utilisé en mélange avec du gazole.
Le bioéthanol provient de plantes riches en sucre comme la canne à sucre ou la betterave sucrière. Il peut aussi être obtenu à partir de plantes à forte teneur en amidon : blé, maïs, pomme de terre…
Pour le diester, la composition en acide gras des huiles végétales est déterminante, car les huiles doivent être très stables vis-à-vis de la chaleur.
Dans cette perspective, le tournesol est une plante particulièrement intéressante car son huile est composée d’une grande diversité d’acides gras. En 2006, un programme de sélection a d’ailleurs été engagé à partir de 76 écotypes de tournesol.
Le bioéthanol est un alcool fabriqué à partir de la fermentation des sucres ou de l’amidon des plantes. Il peut être incorporé à l’essence dans des proportions variables, ou être utilisé pur. Dans ce cas, les moteurs doivent être spécialement adaptés.
Pour la canne à sucre et la betterave, la richesse en sucre, donc potentiellement en alcool, est un critère de sélection permanent. Quand au blé, au maïs et à la pomme de terre, des recherches s’orientent actuellement vers la teneur et la qualité des amidons.
sources http://www.semencemag.fr/biocarburants-alternative-petrole.html
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