Des épines de hérisson, des plaques dermiques de pangolin, les pattes fouisseuses et la colonne vertébrale du tatou… Si l’animal découvert en Espagne peut bien ressembler, au premier regard, à un jeune rat – 50 à 70 g, 25 cm –, c’est de tout autre chose qu’il s’agit. D’une nouvelle espèce, susceptible de revisiter l’histoire du poil et des épines chez les mammifères. Mais aussi d’une occasion unique de regarder, comme si vous y étiez, les poumons et l’oreille d’une bestiole vieille de 127 millions d’années. La trouvaille vaut à l’équipe internationale qui l’a réalisée les honneurs de la revue Nature.
Du site de Las Hoyas, les paléontologues avaient déjà extrait quelques merveilles. Depuis 1986, les anciens marécages, situés entre Madrid et Valence, avaient offert à la communauté scientifique des milliers de fossiles du Crétacé inférieur. « Un terrain d’une richesse incroyable, souligne Romain Vullo, un des auteurs de l’article, chargé de recherches au laboratoire Géosciences du CNRS, à Rennes. Plantes aquatiques et terrestres, insectes, poissons, amphibiens, crocodiles, dinosaures, on avait trouvé de tout… Il ne manquait que les mammifères. » La suite.
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