Greenpeace demande l’interdiction de sept pesticides accusés de contribuer au déclin des abeilles, dont trois sont déjà dans le collimateur de la Commission européenne, dans un rapport scientifique rendu public mardi 9 avril. « Les données scientifiques sont claires et montrent que la nocivité potentielle de ces pesticides est largement supérieure à tous les avantages qu’ils pourraient apporter en termes de lutte contre les parasites et d’augmentation des rendements agricoles », estime l’ONG, à l’initiative de ce rapport conduit par des scientifiques d’Exeter (Grande-Bretagne) et d’Europe centrale.
Pour Greenpeace, sept pesticides présentent « les dangers potentiels les plus immédiats pour la santé des pollinisateurs » et doivent être interdits. Y figurent notamment trois néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame), utilisés pour le maïs, le colza, le tournesol et le coton, que la Commission européenne souhaite suspendre pendant deux ans. Bruxelles se fonde sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments.(…) Les quatre autres pesticides dans le collimateur de Greenpeace sont le fipronil, le chlorpyriphos, la cyperméthrine et la deltaméthrine. Plus d’informations.